Comparaison des 9 récits de la Première Vision

Une comparaison de neufs récits différents de la Première Vision
Naissance du Prophète Joseph Smith
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Je suis né dans la ville de Sharon, dans l’état du Vermont en Amérique du Nord, le vingt-troisième jour de décembre de l’an 1805, de parents dignes qui ne ménagèrent aucun effort pour m’instruire dans la religion chrétienne. | Je suis né en l’an de grâce mil huit cent cinq, le vingt-troisième jour de décembre, dans le village de Sharon, comté de Windsor, État de Vermont. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Monsieur Joseph Smith, Jr., qui fit la découverte suivante importante, est né dans la ville de Sharon, comté de Windsor, Vermont, le 23 décembre de l’an 1805 après Jésus-Christ. | Je suis né dans la ville de Sharon, comté de Windsor, Vermont, le 23 décembre de l’an 1805 après Jésus-Christ. | Joseph Smith, Jr., à qui l’ange du Seigneur fut envoyé en premier, est né dans la ville de Sharon, comté de Windsor, Vermont, le 23 décembre 1805. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Son déménagement dans son enfance à Palmyra et à Manchester
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
À l’âge d’environ dix ans, mon père, Joseph Smith Senior, déménagea à Palmyra, comté d’Ontario, dans l’État de New York. | Mon père, Joseph Smith, père, quitta l’État de Vermont lorsque j’étais à peu près dans ma dixième année et alla s’installer à Palmyra, comté d’Ontario (maintenant Wayne), dans l’État de New York. Quelque quatre ans après son arrivée à Palmyra, mon père alla s’installer avec sa famille à Manchester, dans ce même comté d’Ontario. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
À l’âge de dix ans, ses parents, avec leur famille, déménagèrent à Palmyra, dans l’État de New York, où il vécut pendant environ onze ans, la dernière partie de ces années, dans la ville de Manchester. | À l’âge de dix ans, mes parents ont déménagé à Palmyra, dans l’État de New York, où nous avons résidé pendant environ quatre ans, puis nous avons déménagé dans la ville de Manchester. | À l’âge de dix ans, ses parents, avec leur famille, déménagèrent à Palmyra, dans l’État de New York, où il vécut pendant environ onze ans, la dernière partie de ces années, dans la ville de Manchester. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
La famille Smith était pauvre et avait de nombreux enfants
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Étant dans l’indigence, ils étaient obligés de travailler dur pour subvenir aux besoins d’une grande famille de neuf enfants, et il fallait que tous ceux qui étaient capables fournissent des efforts pour soutenir la famille. | Sa famille se composait de onze personnes : mon père, Joseph Smith, ma mère, Lucy Smith (dont le nom, antérieurement à son mariage, était Mack, fille de Solomon Mack), mes frères, Alvin (qui mourut le 19 novembre 1823, dans sa vingt-sixième année), Hyrum, moi-même, Samuel Harrison, William et Don Carlos, et mes sœurs, Sophronia, Catherine et Lucy. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
ses parents étaient pauvres et devaient prendre soin d’une grande famille | ||
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il apprit le métier de fermier
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Sa principale occupation était de cultiver la terre pour gagner sa vie, ce qui employait la majeure partie de son temps. | Mon père était agriculteur et m’a enseigné l’art de l’agronomie. | Sa seule occupation consistait à labourer et cultiver les champs. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Son éducation était limitée
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Par conséquent, nous avons été privés des bienfaits d’une éducation. Il me suffit de dire que j’ai à peine été instruit en lecture, en écriture et dans les bases de l’arithmétique, voilà en quoi constituait l’ensemble de mes acquisitions littéraires. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Ses possibilités d’acquérir des connaissances littéraires étaient extrêmement limitées. Par conséquent, son éducation se limitait à une légère familiarité avec deux ou trois des branches courantes de l’apprentissage. Il pouvait lire sans trop de difficulté et écrire d’une main très imparfaite. Son entendement des bases de l’arithmétique était très limité. Ceux-ci étaient ses plus hauts et uniques accomplissements, tandis que le reste des branches enseignées de manière universelle dans les écoles communes à travers les États-Unis lui étaient complètement inconnues. | Son éducation était très limitée. Il pouvait lire sans trop de difficulté et écrire d’une main très imparfaite. Son entendement des règles élémentaires de l’arithmétique était également très limité. Ceux-ci étaient ses seuls et plus hauts accomplissements, tandis que le reste des matières enseignées de manière universelle dans les écoles communes à travers les États-Unis lui étaient totalement inconnues. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Joseph s’intéressait aux choses spirituelles
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Vers l’âge de douze ans, mon esprit fut sérieusement préoccupé par les questions cruciales relatives au bien-être de mon âme immortelle… Ainsi, de l’âge de douze ans à quinze ans, j’ai médité profondément sur de nombreux aspects concernant la condition du monde des hommes : les querelles et divisions, la méchanceté et les abominations, ainsi que l’obscurité qui imprégnait les esprits des hommes. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
À l’âge d’environ quatorze ou quinze ans, il commença sérieusement à réfléchir à la nécessité de se préparer pour une existence dans un monde à venir. Cependant, la manière de se préparer, et comment le faire, restaient des questions encore non résolues dans son esprit. | À l’âge d’environ quatorze ans, j’ai commencé à réfléchir à l’importance de me préparer pour un état futur [….] | À l’âge d’environ quatorze ou quinze ans, il commença sérieusement à réfléchir à la nécessité de se préparer pour une existence dans un monde à venir. Cependant, la manière de se préparer, et comment le faire, restaient des questions encore non résolues dans son esprit. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il y avait de l’agitation religieuse où il habitait
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
À un moment donné, au cours de la deuxième année qui suivit notre installation à Manchester, il y eut, dans l’endroit où nous vivions, une agitation peu commune à propos de la religion. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il y avait une réforme parmi les différentes dénominations religieuses à l’endroit où je vivais | Frère Joseph nous a raconté que sa première expérience à se sentir appelé s’est déroulée lors d’une réunion de réveil (réunion de réveil religieux). | Il a dit que « à l’endroit où il résidait, il y avait un réveil religieux (une chose très courante dans ce pays) ». |
De nombreuses personnes s’unissaient à des mouvements religieux
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Elle commença chez les méthodistes, mais devint bientôt générale chez toutes les confessions de cette région du pays. En effet, toute la contrée paraissait en être affectée, et de grandes multitudes s’unirent aux différents partis religieux | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Beaucoup prétendaient avoir été convertis ; parmi eux, deux ou trois membres de la famille de son père. |
Les Églises luttaient entre elles pour avoir des convertis
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
[…] ce qui ne causa pas peu de remue-ménage et de divisions parmi le peuple, les uns criant : « Par ici ! », les autres : « Par-là ! » Les uns tenaient pour les méthodistes, les autres pour les presbytériens, d’autres pour les baptistes. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Quand il se rendait aux différentes dénominations religieuses pour chercher des informations, chacune pointait vers ses propres principes en disant : « Voici la voie, marchez-y ! » Cependant, en même temps, les doctrines de chacune étaient, dans de nombreux aspects, en opposition directe les unes avec les autres. | Quand je me rendais à une société, ils me renvoyaient vers un plan spécifique, et une autre société vers un autre plan ; chacune pointant vers sa propre croyance comme étant le summum bonum de la perfection. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Les Églises professaient l’harmonie et l’unité
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Car, en dépit du grand amour que les convertis de ces diverses confessions exprimaient au moment de leur conversion et du grand zèle manifesté par leurs clergés respectifs qui s’employaient activement à animer et à favoriser ce tableau extraordinaire de sentiment religieux, dans le but de voir tout le monde converti, ainsi qu’ils se plaisaient à appeler cela, quelle que fût la confession à laquelle ils se joignaient, | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
dans laquelle (œuvre) plusieurs dénominations différentes étaient unies |
Cependant, elles pratiquaient la discorde et les dissensions
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
et ma connaissance intime de ceux de différentes dénominations m’a conduit à m’étonner beaucoup, car j’ai découvert qu’ils n’ornaient pas leur profession par une marche sainte et une conversation pieuse conforme à ce que j’ai trouvé dans les écritures saintes. Cela a été une douleur pour mon âme. | cependant, quand les convertis commencèrent à se disperser, les uns vers un parti, les autres vers un autre, on s’aperçut que les bons sentiments apparents des prêtres et des convertis étaient plus prétendus que réels, car il s’ensuivit une grande confusion et de mauvais sentiments, prêtre luttant contre prêtre et converti contre converti ; de telle sorte que tous les bons sentiments qu’ils avaient les uns pour les autres, s’ils avaient jamais existé, se perdirent tout à fait dans une querelle de mots et un combat d’opinions. Les presbytériens étaient absolument contre les baptistes et les méthodistes et utilisaient toutes les ressources aussi bien du raisonnement que de la sophistique pour prouver leurs erreurs ou du moins pour faire croire aux gens qu’ils étaient dans l’erreur. D’autre part, les baptistes et les méthodistes, eux aussi, montraient autant de zèle à tenter d’imposer leur doctrine et à réfuter toutes les autres. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
et en enquêtant sur le plan du salut, j’ai découvert qu’il y avait un grand désaccord dans les sentiments religieux | Il découvrit un monde religieux opérant sous de nombreuses erreurs, qui par leur nature et leurs principes contradictoires, donnaient lieu à la formation de tant de sectes et de partis différents, et dont les sentiments les uns envers les autres étaient empoisonnés par la haine, l’envie, la malice et la rage. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
À la fin du réveil religieux, il y eut une dispute pour savoir à quelle de ces diverses sociétés la personne convertie devait appartenir. |
L’esprit de Joseph Smith était troublé
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Mon esprit devint extrêmement tourmenté car j’étais convaincu de mes péchés | Étant préoccupé par le sujet de la religion dans mon esprit, | Pendant cette période de grande agitation, mon esprit fut poussé à réfléchir sérieusement et à éprouver un grand malaise ; mais quoique mes sentiments fussent profonds et souvent poignants […] |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Il comprit que s’il ne comprenait pas le chemin, il lui serait impossible de le suivre autrement que par hasard. L’idée de fonder ses espoirs de vie éternelle sur le hasard ou l’incertitude était plus qu’il ne pouvait supporter. | Il comprit que s’il ne comprenait pas le chemin, il lui serait impossible de le suivre autrement que par hasard. L’idée de fonder ses espoirs de vie éternelle sur le hasard ou l’incertitude était plus qu’il ne pouvait supporter. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Son esprit était troublé, il voyait la dispute au lieu de la paix et la division au lieu de l’union |
Plusieurs membres de la famille de Joseph Smith s’étaient unis à des Églises
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
La famille de mon père s’était convertie à la foi presbytérienne, et quatre d’entre eux avaient rejoint cette église : ma mère, Lucy ; mes frères Hyrum et Samuel Harrison ; et ma sœur Sophronia. | ||
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Sa mère, son frère et ses sœurs se sont convertis à la religion. | Un membre de la famille de son père avait rejoint une église, et un autre, une église différente. |
Joseph désirait se joindre à une des Églises
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
je me tins cependant à l’écart de tous ces partis tout en suivant leurs diverses assemblées aussi souvent que j’en avais l’occasion. Avec le temps, mon esprit se sentit quelque inclination pour la confession méthodiste, et j’éprouvai un certain désir de me joindre à elle | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Je suis devenu sérieux et j’ai désiré savoir à quelle église me joindre. | Il voulait aussi devenir religieux, il voulait ressentir et s’exclamer (en riant) comme les autres, mais il ne ressentait rien. |
Il ne pouvait dire quelle était vraie et quelles étaient fausses
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
En observant les différents enseignements prodigués aux enfants des hommes, je ne savais pas qui avait raison ni qui avait tort. | mais la confusion et la lutte entre les diverses confessions étaient si grandes, qu’il était impossible à quelqu’un d’aussi jeune et d’aussi peu au courant des hommes et des choses que moi de décider d’une manière sûre qui avait raison et qui avait tort. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Il réfléchit alors à l’immense nombre de doctrines qui existent maintenant dans le monde et qui ont donné naissance à des centaines de dénominations différentes. La grande question qui se posait dans son esprit était : si l’une de ces dénominations est l’Église du Christ, laquelle est-ce ? Jusqu’à ce qu’il puisse être satisfait concernant cette question, il ne pourrait pas se reposer tranquillement. Faire confiance aux décisions d’hommes faillibles et fonder ses espoirs sur elles, sans aucune certitude ni connaissance personnelle, ne suffirait pas à satisfaire les désirs anxieux qui remplissaient son cœur. Prendre une décision, sans aucune preuve définitive sur laquelle il pourrait compter, concernant un sujet aussi crucial pour le bien-être futur de son âme, le révoltait. | La nature lui avait doté d’un esprit fort et perspicace, ainsi il examina avec sobriété et bon sens ces enseignements religieux si différents, mais tous tirés de la Sainte Bible. Après s’être suffisamment convaincu à sa propre satisfaction que les ténèbres couvraient la terre et que l’obscurité épaisse enveloppait les esprits des gens, il abandonna tout espoir de jamais trouver une secte ou un parti qui possédait la vérité pure et non modifiée. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Par conséquent, il s’est tourné vers les écritures
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Ce qui m’a conduit à rechercher les Écritures, croyant comme on me l’avait enseigné qu’elles contenaient la parole de Dieu. Ainsi, je m’y suis appliqué… et en scrutant les Écritures, j’ai découvert que l’humanité ne revenait pas au Seigneur mais qu’elle avait apostasié de la foi vraie et vivante. Il n’y avait aucune société ou dénomination qui se fondait sur l’Évangile de Jésus-Christ tel qu’il est décrit dans le Nouveau Testament, et j’ai ressenti une grande tristesse pour mes propres péchés et pour les péchés du monde. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
La seule alternative qui semblait lui rester était de lire les Écritures et de s’efforcer de suivre leurs instructions. Il commença donc à lire les pages sacrées de la Bible avec sincérité, croyant en ce qu’il lisait. | La nature lui avait doté d’un esprit fort et perspicace, ainsi il Il commença donc à scruter avec sincérité les pages sacrées de la Bible, croyant en ce qu’il lisait. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il a reçu un témoignage de Dieu par le pouvoir et la beauté de la nature
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Car j’ai contemplé le soleil, le luminaire glorieux de la terre, ainsi que la lune, tous deux enveloppés de leur majesté à travers les cieux, et aussi les étoiles brillant à travers leurs cours, et la terre aussi sur laquelle je me tenais, et les bêtes des champs, et les oiseaux du ciel, et les poissons des eaux, et aussi l’homme marchant majestueusement sur la face de la terre et j’ai contemplé la force de la beauté, dont le pouvoir et l’intelligence à gouverner les choses extraordinaires et merveilleuses, à l’image même de celui qui les a créés. Et quand j’ai réfléchi à toutes ces choses, mon cœur s’est exclamé : « Le sage a bien dit vrai : C’est un insensé qui dit en son cœur : Il n’y a pas de Dieu. » Mon cœur s’est exclamé : tout cela témoigne d’un pouvoir omnipotent et omniprésent, un être qui fait des lois et décrète et attache toutes choses dans leurs limites, qui remplit l’éternité, qui était et qui est et qui sera d’éternité en éternité. Et quand j’ai considéré toutes ces choses, et que cet être cherche ceux qui l’adorent en esprit et en vérité […] | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il ressentait que Dieu ne pouvait pas être l’auteur de tant de confusion
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Car j’ai appris dans les Écritures que Dieu était le même hier, aujourd’hui et pour toujours, qu’il n’était pas partial envers personne, car il était Dieu. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Il lui vint aussi à l’esprit que Dieu n’était l’auteur que d’une seule doctrine, et donc ne pouvait reconnaître qu’une seule dénomination comme son Église, et que cette dénomination devait être un peuple qui croit et enseigne cette unique doctrine (quelle qu’elle soit) et qu’il bâtisse sur et par cette doctrine. | Considérant que tout ne pouvait pas être juste, et que Dieu ne pouvait pas être l’auteur d’une telle confusion, j’ai décidé d’investiguer davantage le sujet, croyant que si Dieu avait une Église, elle ne serait pas divisée en factions, et que s’il enseignait à une société de rendre un culte d’une manière et d’administrer dans un ensemble d’ordonnances, il n’enseignerait pas à une autre des principes diamétralement opposés. | Il ressentait qu’il ne devait y avoir qu’une seule vérité, et que ceux qui la comprenaient correctement la comprendraient de la même manière entre eux. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Et lorsqu’il réfléchit aux nombreux credo et professions divers qui existaient, il pensa qu’il était impossible que tous aient raison, et que si Dieu en enseignait un, il n’enseignait pas les autres, « car Dieu n’est pas l’auteur de la confusion » |
Il savait que la question de religion était de la plus haute importance
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
mais j’ai considéré qu’il était de la plus haute importance pour moi de connaître la vérité, dans ces matières ayant une telle importance, des questions impliquant des conséquences éternelles. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Il comprit que c’était une question d’une importance infinie, et que le salut de son âme dépendait d’une compréhension correcte de cette question. | Il ressentait qu’il ne devait y Il comprit que c’était une question d’une importance infinie | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il découvrit épitre de Jacques, le chapitre un, le verset cinq…
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
J’avais la compréhension profonde que (si la Bible était vraie) demandez et vous recevrez, frappez et l’on vous ouvrira, cherchez et vous trouverez, et encore, si quelqu’un manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche. | Tandis que j’étais travaillé par les difficultés extrêmes causées par les disputes de ces partis de zélateurs religieux, je lus, un jour, l’épître de Jacques, chapitre 1, verset 5, qui dit : Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Son esprit s’accrocha bientôt au passage suivant : “Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.” – Jacques 1:5. | Croyant en la parole de Dieu, j’avais confiance en la déclaration de Jacques : « Si quelqu’un manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée, » | Son esprit s’accrocha bientôt au passage suivant : “Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.” – Jacques 1:5. |
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Pendant que je réfléchissais à cette question, j’ai ouvert la Bible au hasard sur ces mots dans Jacques : « demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche » | Il ouvrit sa Bible et le premier passage qui le frappa fut : « Si quelqu’un manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche. » | En lisant sa Bible, il fut particulièrement frappé par le passage de Jacques, chapitre 1, verset 5 : « Si quelqu’un parmi vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » |
Ce passage des écritures a eu un grand impact sur lui
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Jamais aucun passage de l’Écriture ne toucha le cœur de l’homme avec plus de puissance que celui-ci ne toucha alors le mien. Il me sembla qu’il pénétrait avec une grande force dans toutes les fibres de mon cœur. J’y pensais constamment, sachant que si quelqu’un avait besoin que Dieu lui donne la sagesse, c’était bien moi ; car je ne savais que faire, et à moins de recevoir plus de sagesse que je n’en avais alors, je ne le saurais jamais, car les professeurs de religion des diverses confessions comprenaient si différemment les mêmes passages de l’Écriture que cela faisait perdre toute confiance de régler la question par un appel à la Bible. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
De cette promesse, il apprit qu’il était du privilège de tous les hommes de demander à Dieu la sagesse, avec l’assurance certaine de la recevoir généreusement, sans être repris pour le faire. Cette information le réconforta. Cette nouvelle lui apporta une grande joie. C’était comme une lumière brillant dans un endroit sombre, pour le guider sur le chemin qu’il devait suivre. | Son esprit s’accrocha bientôt au passage suivant : “Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous sDe cette promesse, il apprit qu’il était du privilège de tous les hommes de demander à Dieu la sagesse, avec l’assurance certaine de la recevoir généreusement, sans être repris pour le faire. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Joseph décida de prier
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Donc, j’ai crié au Seigneur pour obtenir miséricorde, car il n’y avait personne d’autre vers qui je pouvais me tourner pour obtenir miséricorde. | Enfin, j’en vins à la conclusion que je devais, ou bien rester dans les ténèbres et la confusion, ou bien suivre le conseil de Jacques, c’est-à-dire demander à Dieu. Je me décidai finalement à « demander à Dieu », concluant que s’il donnait la sagesse à ceux qui en manquaient, et la donnait libéralement et sans faire de reproche, je pouvais bien essayer. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Maintenant, il vit que s’il interrogeait Dieu, non seulement il y avait une possibilité, mais une probabilité, voire plus encore, une certitude qu’il obtiendrait la connaissance de quelle doctrine était la doctrine du Christ, et quelle Église était l’Église du Christ. | Ainsi, il commença à dire en prière les ardents désirs de son âme avec une détermination fidèle. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
J’étais simplement déterminé à lui [Dieu] demandé |
Il alla dans les bois pour prier
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Perplexe en esprit, je me suis retiré dans le bosquet silencieux et là, je me suis incliné devant le Seigneur… J’ai appelé le Seigneur pour la première fois à l’endroit mentionné ci-dessus. | je me retirai dans les bois pour tenter l’expérience. C’était le matin d’une belle et claire journée du début du printemps de mil huit cent vingt. C’était la première fois de ma vie que je tentais une chose pareille, car au milieu de toutes mes anxiétés, je n’avais encore jamais essayé de prier à haute voix. Après m’être retiré à l’endroit où je m’étais proposé, au préalable, de me rendre, ayant regardé autour de moi et me voyant seul, je m’agenouillai et me mis à exprimer à Dieu les désirs de mon cœur. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Il se retira donc dans un endroit secret dans un bosquet, à une petite distance de la maison de son père, s’agenouilla et commença à invoquer le Seigneur. | Je me retirai dans un endroit secret dans un bosquet et je commençai à invoquer le Seigneur. | Il se retira donc dans un endroit secret dans un bosquet, à une petite distance de la maison de son père, s’agenouilla et commença à invoquer le Seigneur. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Je suis immédiatement sorti aller dans les bois où mon père avait défriché, et je suis allé au tronc d’arbre où j’avais planté ma hache quand j’avais arrêté de travailler. Je me suis agenouillé et j’ai prié, disant : “Ô Seigneur, quelle Église dois-je rejoindre ?” | Il alla dans les bois pour prier et s’agenouilla. | Croyant en la parole de Dieu, il se retira dans un bosquet et invoqua le Seigneur pour qu’il lui donne la sagesse concernant cette question. |
Mais les forces du mal intervinrent
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Ou en d’autres termes, j’ai fait une tentative infructueuse de prier. | À peine avais-je commencé que je fus saisi par une puissance qui me domina entièrement et qui eut sur moi une influence si étonnante que ma langue fut liée, de sorte que je ne pouvais pas parler. Des ténèbres épaisses m’environnèrent, et il me sembla un moment que j’étais condamné à une destruction soudaine. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Au début, il fut sévèrement tenté par les puissances des ténèbres qui cherchaient à prendre le dessus sur lui. | Au début, il fut sévèrement tenté par les puissances des ténèbres qui cherchaient à prendre le dessus sur lui. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Son esprit se remplit de doutes
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
L’adversaire obscurcit son esprit de doutes, et lui présenta toutes sortes d’images inappropriées pour tenter de l’empêcher dans ses efforts à accomplir son but. | ||
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Sa langue était liée
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Ma langue semblait enflée dans ma bouche, à tel point que je ne pouvais pas parler, | et qui eut sur moi une influence si étonnante que ma langue fut liée, de sorte que je ne pouvais pas parler. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
sa langue semblait collée à son palais – il ne pouvait prononcer aucun mot |
Il entendit des sons étranges
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
J’entendis un bruit derrière moi, comme si quelqu’un s’approchait de moi. J’essayai à nouveau de prier, mais je ne pus pas ; le bruit de pas semblait se rapprocher. Je me levai d’un bond et regardai autour de moi, mais je ne vis rien ni personne qui aurait pu produire ce bruit de pas. | ||
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il fit un autre effort
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Je m’agenouillai une autre fois | Mais comme je luttais de toutes mes forces pour implorer Dieu de me délivrer de la puissance de cet ennemi qui m’avait saisi et au moment même où j’étais prêt à sombrer dans le désespoir et à m’abandonner à la destruction — non à un anéantissement imaginaire, mais à la puissance d’un être réel du monde invisible qui possédait une puissance étonnante comme je n’en avais encore senti de pareille en aucun être | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
mais il continua à chercher la délivrance, jusqu’à ce que les ténèbres soient dissipées de son esprit, | Cependant, la miséricorde débordante de Dieu vint le soutenir et insuffler un nouvel élan à sa force déclinante. Bientôt, les nuages sombres disparurent, et la lumière et la paix remplirent son cœur troublé. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il put alors continuer de prier
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
et le Seigneur entendit mon cri dans le désert alors que j’étais dans l’attitude d’invoquer le Seigneur | ma bouche s’ouvrit et ma langue se délia ; j’invoquai le Seigneur en une prière puissante. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
et il fut capable de prier avec la ferveur de l’esprit et avec foi. Et tandis qu’il déversait ainsi son âme, désirant ardemment une réponse de Dieu, | Et de nouveau, il invoqua le Seigneur avec une foi et une force spirituelle renouvelées. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Cela semblait plus facile après un certain temps |
Il vit une colonne de lumière
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
une colonne de lumière, plus brillante que le soleil à midi, descendit d’en haut et se posa sur moi | Une colonne de feu apparut au-dessus de ma tête ; elle descendit rapidement sur moi et me remplit d’une joie indescriptible. | À cet instant de grande alarme, je vis, exactement au-dessus de ma tête, une colonne de lumière, plus brillante que le soleil, descendre peu à peu jusqu’à tomber sur moi. |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Il vit finalement une lumière très brillante et glorieuse dans les cieux au-dessus, qui semblait d’abord être à une certaine distance. Il continuait de prier, tandis que la lumière semblait descendre progressivement vers lui ; et à mesure qu’elle se rapprochait, elle augmentait en luminosité et en ampleur, si bien que lorsqu’elle atteignit le sommet des arbres, tout le bosquet, sur une certaine distance autour de lui, fut illuminé d’une manière glorieuse et brillante. Il s’attendait à voir les branches des arbres et les feuilles consumées dès que la lumière les toucherait, mais voyant que cela n’avait pas cet effet, il fut encouragé ayant l’espoir de pouvoir supporter sa présence. La lumière continua de descendre lentement jusqu’à ce qu’elle se posât sur la terre, et il fut enveloppé au milieu d’elle. | entouré d’une lumière brillante qui surpassait le soleil à midi. | |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Je vis directement un lumière […] | Je vis un feu depuis les cieux s’approcher de plus en plus | Pendant qu’il était ainsi occupé, il fut entouré d’une lumière brillante. |
Il fut pris dans une vision céleste
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
et je fus rempli de l’Esprit de Dieu, et le Seigneur ouvrit les cieux devant moi | À peine était-elle apparue que je me sentis délivré de l’ennemi qui m’enserrait. | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
Lorsqu’elle[la lumière] le saisit pour la première fois, elle produisit une sensation particulière dans tout son être ; immédiatement, son esprit fut transporté loin des objets naturels qui l’entouraient, et il fut enveloppé dans une vision céleste, | alors que j’étais engagé en supplication fervente, mon esprit fut enlevé des objets qui m’entouraient, et je fus enveloppé dans une vision céleste | À ce moment sacré, son esprit fut détourné des objets naturels qui l’entouraient, et il fut enveloppé dans une vision céleste, |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Il vit deux personnages glorieux
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
Et je vis le Seigneur | Une personne apparut au milieu de cette colonne de feu qui s’étendait tout autour sans rien consumer. Une autre personne apparut bientôt, semblable à la première… Il témoigna aussi que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. | Quand la lumière se posa sur moi, je vis deux Personnages dont l’éclat et la gloire défient toute description, et qui se tenaient au-dessus de moi dans les airs. L’un d’eux me parla, m’appelant par mon nom, et dit, en me montrant l’autre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoute-le ! |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
et il vit deux personnages glorieux qui se ressemblaient exactement dans leurs traits ou leur ressemblance. | et je vis deux personnages glorieux qui se ressemblaient exactement dans leurs traits ou leur ressemblance. | et il vit deux personnages glorieux qui se ressemblaient exactement dans leurs traits ou leur ressemblance. |
Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
et ensuite un personnage glorieux dans la lumière, puis un autre personnage, et le premier personnage dit du second : « Voici mon Fils bien-aimé, écoutez-le. » | Je vis une personne dans le feu, au teint clair, aux yeux bleus, avec un morceau de tissu blanc sur ses épaules, son bras droit découvert. Après un moment, une autre personne vint à côté de la première… mais celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. | et deux personnages glorieux se présentèrent devant lui, qui se ressemblaient parfaitement dans leurs traits. |
L’on dit à Joseph que ses péchés étaient pardonnés
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
et il me parla en disant : Joseph, tes péchés te sont pardonnés. Va, marche dans mes statuts et garde mes commandements. Voici, je suis le Seigneur de gloire et j’ai été crucifié pour le monde afin que tous ceux qui croient en mon nom puissent avoir la vie éternelle. | il me dit : « Tes péchés te sont pardonnés. » | |
Pamphlet de 1840 par Orson Pratt | Version de 1842 dans la lettre de Wentworth | Pamphlet de 1842 par Orson Hyde |
On lui annonça que ses péchés étaient pardonnés. | ||
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En réponse à sa question …
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L’information était ce que je désirais le plus à ce moment-là, et avec une détermination ferme pour l’obtenir, | Mon but, en allant interroger le Seigneur, était de savoir laquelle des confessions avait raison, afin de savoir à laquelle je devais me joindre. C’est pourquoi, dès que je fus assez maître de moi pour pouvoir parler, je demandai aux Personnages qui se tenaient au-dessus de moi, dans la lumière, laquelle de toutes les confessions avait raison (car à l’époque, il ne m’était jamais venu à l’idée qu’elles étaient toutes dans l’erreur), et à laquelle je devais me joindre. | |
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Version de 1843 dans le New York Spectator | Récit de 1844 par Alexander Neibaur | Récit de 1850 par John Taylor |
Je m’adressai alors à cette deuxième personne, disant : « Ô Seigneur, à quelle Église dois-je me joindre ? » | M. Smith demanda alors : « Dois-je me joindre à l’Église méthodiste ? » |
Il reçut des informations quant aux questions qui agitaient son âme
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Il reçut également des informations sur les sujets qui, depuis quelque temps déjà, agitaient son esprit. | Ils lui dirent que ses prières avaient été exaucées et que le Seigneur avait décidé de lui accorder une bénédiction spéciale. | |
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et qui lui donna des informations sur les sujets qui avaient auparavant agité son esprit. |
Il se fit dire de se joindre à aucune Église
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Voici, le monde gît dans le péché en ce moment et personne ne fait le bien, non, pas un seul. Ils se sont détournés de l’Évangile et ne gardent pas mes commandements. Ils s’approchent de moi avec leurs lèvres tandis que leurs cœurs sont loin de moi, et ma colère s’enflamme contre les habitants de la terre pour les visiter selon leurs actions impies, et pour accomplir ce qui a été annoncé par la bouche des prophètes et des apôtres. Voici, je viens rapidement, comme il est écrit de moi ; dans la nuée, revêtu de la gloire de mon Père. | Il me fut répondu de ne me joindre à aucune, car elles étaient toutes dans l’erreur ; et le Personnage qui me parlait dit que tous leurs credo étaient une abomination à ses yeux ; que ces docteurs étaient tous corrompus ; que : « ils s’approchent de moi des lèvres, mais leur cœur est éloigné de moi ; ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes, ayant une forme de piété, mais ils en nient la puissance ». Il me défendit de nouveau de me joindre à aucune d’elles | |
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que toutes les dénominations religieuses croyaient en des doctrines incorrectes ; et par conséquent, aucune d’entre elles n’était reconnue de Dieu comme son Église et son royaume. Et il lui fut expressément commandé de ne pas les suivre | Ils me dirent que toutes les dénominations religieuses croyaient en doctrines incorrectes, et qu’aucune d’entre elles n’était reconnue par Dieu comme son Église et son royaume. Et il m’a été expressément commandé de ne pas les suivre. | On lui dit de ne pas rejoindre aucune des sectes religieuses ni aucun groupe, car ils étaient tous dans l’erreur quant à leurs doctrines, et aucun d’entre eux n’était reconnu par Dieu comme son Église et son royaume. |
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Il répondit : « Ne rejoins aucune d’entre elles, elles sont toutes corrompues. » | Non, ils ne sont pas mon peuple, ils se sont égarés. Il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas un seul. | On lui donna de comprendre qu’il y avait des erreurs dans toutes les églises concernant de nombreux aspects, et il lui fut commandé de ne pas les suivre. |
Il se fit aussi dire que la vérité lui parviendrait plus tard
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et il reçut la promesse que la vraie doctrine, la plénitude de l’Évangile, lui serait révélée à une date ultérieure ; | en même temps recevant la promesse que la plénitude de l’Évangile lui serait révélée à quelque moment futur. | et il reçut la promesse que la vraie doctrine, la plénitude de l’Évangile, lui serait révélée à une date ultérieure ; |
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et il reçut la promesse que la plénitude de l’Évangile lui serait dévoilée à quelque moment futur |
D’autres choses se sont aussi passées
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et il y eut beaucoup de choses qui se produisirent et qui ne peuvent pas être écrites. | J’ai vu beaucoup d’anges dans cette vision. | et me dit encore beaucoup d’autres choses que je ne puis écrire maintenant. |
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Ensuite, la vision se termina
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Quand je revins à moi, j’étais couché sur le dos, regardant au ciel. | ||
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après quoi, la vision se retira, | après quoi, la vision se retira, | |
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La vision disparut alors, et quand je repris mes esprits, j’étais étendu sur le dos | après quoi, la vision se retira, |
La vision le laissa sans forces, mais comblé de joie
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et mon âme était remplie d’amour et pendant de nombreux jours, je pouvais me réjouir avec une grande joie et le Seigneur était avec moi. | Lorsque la lumière eut disparu, je demeurai sans forces ; mais je ne tardai pas à récupérer dans une certaine mesure | |
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laissant son esprit dans un état de calme et de paix indescriptible. | laissant son esprit dans un état de calme et de paix indescriptible. | |
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et il fallut un certain temps avant que mes forces ne reviennent. | J’essayai de me lever mais je me sentis extrêmement faible. | laissant son esprit dans un état de calme et de paix. |
Il retourna à la maison
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et rentrai chez moi. Comme je m’appuyais au manteau de la cheminée, ma mère me demanda ce qui se passait. Je lui répondis : « Ce n’est rien, tout va bien, je ne me sens pas mal ». Je dis ensuite à ma mère : « J’ai appris personnellement que le presbytérianisme n’est pas vrai ». | ||
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Quand je revint à la maison, | Il retourna à sa maison |
Quand il racontait son histoire, il était persécuté
Version de 1832 | Version de 1835 par Warren B. Cowdery | Version officielle de 1839 dans la Perle de Grand Prix |
mais je ne trouvais personne qui voulait croire à la vision céleste… Néanmoins, je suis tombé dans la transgression et j’ai péché en beaucoup de choses, ce qui a causé des blessures à mon âme… et la famille de mon père a subi de nombreuses persécutions et afflictions. | On aurait dit que l’adversaire était, dès les premiers temps de ma vie, conscient du fait que j’étais destiné à me révéler être un trouble-fête et un gêneur pour son royaume ; sinon pourquoi les puissances des ténèbres se seraient-elles unies contre moi ? Pourquoi l’opposition et les persécutions qui se dressèrent contre moi, presque dans ma prime enfance ? | |
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et j’ai dit aux gens que j’avais eu une révélation, que toutes les églises étaient corrompues. Ils m’ont persécuté, et ils m’ont persécuté depuis lors. | Le prêtre méthodiste lui dit ce n’était pas une époque où Dieu se révèle par des visions, que les révélations avaient cessé avec le Nouveau Testament. |
Il avait 14 ans lors de cette vision
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dans ma seizième année | J’avais environ 14 ans lorsque j’ai reçu cette première communication. | J’étais alors dans ma quinzième année. |
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Il s’est d’abord révélé à moi lorsque j’avais environ quatorze ans, encore qu’un garçon. |

